Les serre-joints on n’en a jamais assez !
C’est un fait, si on dispose de 5 serre-joints, on va en avoir besoin de 6 ! Ce phénomène touche tous les bricoleurs et personne n’a encore trouvé une solution pour remédier à ce problème 😉
Dans cet article, je vous propose de vous présenter tous les différents modèles qui s’offrent à nous. Vous pourrez de cette manière faire vos choix plus sereinement en fonction du bricoleur ou de la bricoleuse que vous êtes. Commençons tout de suite avec les serre-joints à gâchette.
Les serre-joints à gâchette
Ce sont certainement les plus polyvalents et les plus faciles à mettre en place. On peut les installer rapidement d’une seule main. Ils offrent une force de serrage très correcte qui n’égale pas celle des serre-joints à visser, mais qui sera largement suffisante pour bloquer des pièces par exemple avant un vissage.
On évitera de choisir des modèles bas de gamme au risque d’avoir du matériel de faible qualité qui se déformera à la moindre pression.
On les utilisera pour tous les travaux courants de bricolage à l’exception des collages pour lesquels, il sera préférable de choisir des serre-joints à visser.
Certains modèles sont également réversibles. En effet, il est possible de retourner la partie fixe du serre-joint et ainsi disposer d’un outil qui ne va pas comprimer mais écarter deux pièces l’une de l’autre comme sur l’image si dessous.
On peut s’imaginer l’utilité d’un tel outil lorsque l’on doit séparer un assemblage par exemple ou bien soulever une armoire ou un objet un peu trop lourd.
Les serre-joints à visser
Il en existe de deux sortes : « les standards » et les « à pompe »
Leur différence se situe au niveau de la tête de serrage. Si on regarde le serre-joint à pompe, on remarque que la vis de serrage rentre dans le corps du serre-joint et il en ressort un cylindre. La transition mécanique se fait à l’intérieur du corps et est faite d’une manière à limiter au maximum les frottements. Qui dit moins de frottements, dit automatiquement plus de force de serrage. Ils sont également plus massifs et robustes.
Leurs poignées sont bien souvent différentes. On retrouvera généralement une poignée cylindrique sur les serre-joints standards et une barre perpendiculaire sur les serre-joints à pompe qui autorise plus de force de serrage.
Ces serre-joints permettent un serrage plus conséquent que les serre-joints à gâchette et nous les utiliseront pour les usages courants mais surtout pour les collages qui nécessitent une bonne pression pour être de bonne qualité.
Autre type de serre joint standard :
En terme d’efficacité, ce sont exactement les mêmes que les serre-joints standards sauf qu’ils seront un peu moins pratiques…
D’une part ils sont très limités en largeur et en hauteur et puis ils sont assez longs à mettre en place. En effet, ils ne disposent pas de partie mobile alors toute la course de serrage doit se faire en vissant !
Les serre-joints dormants
Là, on commence à rentrer dans la catégorie poids lourd ! Ces serre-joints ont la particularité de pouvoir tenir droits. Ils sont en général très longs (+ de 80cm) et sont destinés à faire des collages sur des grandes pièces de bois comme pour l’assemblage de planches pour un plateau par exemple.
On les dispose en alternant un sur le dessus et un sur le dessous pour éviter que le plateau ne bombe.
Ce sont bien sûr des outils assez coûteux qui équipent généralement les ateliers des menuisiers professionnels. Néanmoins, il existe des alternatives pour que le bricoleur amateur puisse s’équiper sans dépenser une fortune.
Ces modèles sont en deux parties : une fixe et une mobile et on peut les installer sur n’importe quel support. Attention tout de même aux coulures de colle si vous les mettez sur une simple planche. Il faudra la protéger si vous ne voulez pas avoir le tout collé ensemble 😉
En résumé
Nous avons à notre disposition 3 types de serre-joints : les serre joints à gâchette, à visser et dormants.
Chez VisserMalin, vous nous voyez souvent utiliser ceux à gâchette et la raison est simple, la majorité de nos assemblages sont vissés et nous les utilisons finalement comme troisième main juste pour immobiliser nos pièces avant le vissage. Pour ma part j’en dispose de trois de 15 cm qui me suivent absolument partout.
Si par contre vous êtes le genre de bricoleur à coller tout ce qui bouge (oui ça existe ;)) alors il faudra inévitablement vous équiper de serre-joints à visser. Les collages nécessitent une bonne pression et donc un grand nombre de points de serrage. On a vite fait avec ce type d’assemblage de mettre une dizaine de serre-joints sur une petite pièce de bois. Il vous faudra donc du stock !
Et puis pour les « grands » bricoleurs qui aiment voir les choses en grand, équipez-vous de serre-joints dormants. Vous gagnerez en efficacité et en temps de travail 😉
Voilà, j’espère que cet article vous guidera dans vos futurs achats lorsque vous choisirez vos serre-joints.
Je vous invite à nous suivre dans nos vidéos sur Youtube dans lesquelles vous nous verrez inévitablement les utiliser.
Denis 😉
15 Responses
Merci pour ce point intéressant. Comme d’habitude tout est très clair. Continuez
Salut Denis,
Excellent sujet sur les serre joints. Personnellement, j’utilise avec ma defonceuse sous table, les serre joints de carrossier pour maintenir les peignes de securité. Les autres serre joints ont tendance à se déserer avec les vibrations..
Cordialement.
Guy
Bonjour Denis, Il y a un point sur lequel je ne suis pas d’accord : le serre-joint en forme de “C” (ou serre-joint de carrossier) est le seul serre-joint (hormis le dormant) qui ne risque pas de se desserrer en cours d’utilisation surtout si la pièce à serrer est soumise à des vibrations.
Concernant les serre-joints à visser, je rajouterais qu’il faut regarder (avant achat) un détail qui a une grande importance. La barre sur laquelle coulisse la partie qui serre doit être crantée et il doit y avoir un genre d’ergot à l’arrière de la partie femelle qui serre. La combinaison des deux (l’ergot croche sur les stries) empêchera le serre-joint de s’ouvrir lors du serrage ou sous l’effet d’une secousse…
Merci pour toutes ces infos. C’est vrai qu’on ne pense pas forcément aux vibrations pour le travail du bois, mais ça a son importance effectivement.
De rien Denis, c’est toujours un plaisir pour moi, la soixantaine bien sonnée, de partager les acquis (et on en apprend tous les jours).
Bravo à vous tous car il y a une équipe dans tous sa je trouve que vous avez travailler très fort pour cette réalisation je vous félicite.
Luc Beauregard
tout à fait d’accord avec vos commentaires.
Pour ma part j’utilise des serre joints à pompe de toutes les tailles de 50 cm à 1m40, beaucoup plus pratique.
la poignée des serres joints à vis ne permet pas d’exercer une pression suffisante mème en forçant beaucoup.
Oui,Il en faut parfois beaucoup .
Les serres joints à pompe du commerce n’ ont à mon sens pas une section suffisante et se déforment facilement.
en tant que bricoleur depuis plus de 60 ans,je dirai que le serre joint est le 2ème outil necessaire après les tréteaux.
Merci très intéressant, si je peux me permettre je rajouterai les serre-joints dormants à tubes.
Tubes en acier non fournis que l’on peut acheter de la longueur que l’on souhaite.
peu coûteux moins de 25 euros l’unité chez mano mano.
https://www.manomano.fr/presse-detabli/bessey-dormants-a-tubes-bpc-h12-1540062
j’ai bien l’intention d’acquérir une paire……
Merci pour l’info !
Bonsoir Denis.
Merci pour le court sur les serres joints, super intéressant .
je te dit à demain sur le petit écran….
bon week-end
jp
Merci JP 😉
Point intéressant sur les serre-joints. J’ai un à gâchette à la maison qui ne me dérange pas encore. On sent que vous avez travaillé dur pour produire un article aussi détaillé.
bonsoir, qui peuvent m’envoyer les domaines d’utilisations des serres joints
Bonjour,
Quelle est la marque de dormant que vous avez utilisé pour l’illustration ?
Merci
Bonjour Seb,
Ce sont des silverline sur la photo mais nous n’utilisons pas cette marque nous n’avons donc pas d’avis dessus !