Comment poser du parquet stratifié sans se planter ?

Comment poser du parquet stratifié sans se planter ?

Comment poser du parquet stratifié sans se planter ?

Comme tout le monde, au tout début, j’ai eu un peu de mal à maîtriser les méthodes de pose de parquet stratifié. Aujourd’hui, j’aimerais beaucoup vous faciliter la tâche. Voilà pourquoi j’ai réalisé ce tuto sur « Comment poser du parquet stratifié sans se planter ».

De quoi avons-nous besoin pour poser du parquet stratifié ?

Alors, pour commencer, il va falloir se procurer du parquet stratifié pas cher. Un petit conseil : pour rendre la pose beaucoup plus facile, je vous recommande d’utiliser du parquet à clipser. C’est plus facile à poser. Bien sûr, il existe aussi des parquets à coller mais c’est beaucoup moins sympathique.

J’ai aussi besoin d’une sous-couche pour mettre en dessous, notamment pour l’acoustique et pour les problèmes d’hygrométrie et d’isolation thermique. Et il est aussi important d’avoir un sol de bonne qualité, soit un sol plan. Donc si votre sol n’est pas bien plan, je vous conseille de bien le nettoyer pour éviter toutes les aspérités ainsi que les bosses à la fin.

Pour les outillages, je me munis, d’outils de traçage et de mesure. Pour les découpes droites et longues, j’utilise une scie circulaire. Et pour les petites découpes, j’use de la scie sauteuse. La scie sauteuse peut tout faire mais ça prendra plus de temps.

Pour clipser les lames, j’utilise un maillet en plastique. Ça me permet de bien frapper sans abîmer la lame. Et pour pouvoir tirer la dernière lame, je vous invite à prendre un tire-lame car c’est beaucoup plus pratique. J’utilise aussi des cales d’épaisseur pour le contour histoire d’avoir un jeu qui sera toujours le même entre le parquet à clipser et le mur. Il faut toujours laisser 1 cm à peu près tout autour du parquet.

Pour ce qui est des plinthes, je ne suis pas vraiment satisfait de celles que j’ai prises parce que j’ai utilisé des plinthes à clipser. Du coup, j’ai dû utiliser une visseuse pour accrocher les clipses et ensuite, clipser les plinthes dessus. Sauf que, pour être tout à fait honnête, ça ne tient pas bien et s’il y a un choc dessus, ça saute. Je vous conseille de prendre des plinthes à coller car c’est beaucoup plus cool. Du moins ça ne bouge pas.

Et pour les découpes, soit vous prenez une boite d’angle (je n’en ai pas, mais c’est ce qui coûte le moins cher), soit vous prenez une scie radiale (c’est ce que j’ai utilisé). Ça marche plutôt bien mais c’est beaucoup plus onéreux. Si vous n’en avez pas, ça ne vaut pas le coup d’acheter ça uniquement pour découper les plinthes.

Quelques conseils avant de commencer

Choisissez une sous-couche adaptée à vos besoins. Il faut, par exemple, qu’elle soit compatible avec du plancher chauffant si vous en avez. Il faut aussi qu’elle soit, un petit peu, isolante au niveau thermique si vous en avez besoin.

Pour les lames de parquet, je vous invite vraiment à faire attention aux côtés. Il faut vous assurer qu’il n’y ait pas de problèmes pendant le transport. Parce que si vous avez les coins abîmés, vous ne pourrez pas forcément utiliser la lame. Et si vous avez tout un carton avec des points abîmés (si ce qui est mon cas), vous allez devoir en racheter (ce qui équivaut à une grosse perte de temps mais aussi une grosse perte d’argent).

Place à la première étape

La première étape à réaliser c’est de s’assure que le sol soit parfaitement plan et qu’il n’y ait pas de défauts. Parce que si vous avez des éléments de colle de carrelage qui sont encore dessus, potentiellement les lames ne pourront pas se clipser entre elles car ce ne sera pas plat. Il est donc très important d’avoir un sol plat.

Donc dans mon cas, j’ai mis une couche de ragréage parce qu’on avait déplacé la cloison. Du coup, il y avait un gros trou et j’ai dû boucher le trou avec du béton et j’ai dû mettre un raclage pour que le sol soit bien plat. Suite à ça, j’ai des petites plaques au sol que je dois faire sauter pour obtenir un sol parfaitement plan avant de poser les parquets à clipser.

Pour faire sauter ces petites plaques, j’utilise un burin. Il n’y a rien de mieux, je trouve ! Je frotte doucement pour enlever les petites plaques. Une fois que le sol est bien plan, je nettoie tout ça. Attention, il faut éviter de laisser des poussières sous le parquet. Un gros coup d’aspirateur est fortement conseillé.

Deuxième étape : la sous-couche et le calcul du nombre de lames

Il est important d’essayer de minimiser au maximum les toutes petites chutes. Dans mon cas, le seul point gênant c’est l’avancée dédiée à l’emplacement du placard. Donc l’idéal, c’est de commencer au niveau de l’avancée pour limiter les découpes. Une fois que c’est fait, je n’ai plus qu’à dérouler le reste de la sous-couche sur le sol plan.

Lorsque la couche est mise en place, l’idée est de mesurer la distance entre les deux murs. Une fois la mesure obtenue, je peux en déduire le nombre de lames dont j’aurai besoin. Cela m’évitera d’avoir à poser des petites lames de 2 cm par exemple (Je vous jure ce ne serait pas facile à réaliser parce que ça ne tiendra pas trop et ce ne serait pas du tout beau à voir).

Dans mon cas par exemple, j’ai 274 cm de distance et mes lames ont une largeur de 32,7 cm. Donc en somme, il me faut 8,37 lames. Ce qui veut dire que j’aurai une lame qui sera coupée jusqu’à sa moitié. Mais au moins, elle ne sera pas toute fine et elle n’aura pas de problème pour tenir. Et c’est tout ce dont on a besoin !

Troisième étape : la pose des lames

Lorsque je pose la lame, je constate qu’au niveau de la longueur, il y a une partie qui sort. Donc, je dois en découper un morceau. L’idée étant de laisser environ 1 cm de jeu de part et d’autre pour que ça puisse bien travailler, je fais une marque pour retirer ces 1 cm de chaque côté et je fais, ensuite, la découpe.

Pour la découpe, il faut bien fixer la planche de manière à ce que ça ne bouge pas. Je prends une autre équerre pour bien tracer au niveau du trait. Ensuite, on n’a plus qu’à bien suivre le trait avec la disqueuse. Ne vous mettez pas trop la pression pour la découpe. Elle n’a pas besoin d’être parfaite vu qu’elle sera soit cachée par la plinthe, soit cachée par la barre de seuil.

Pour le système de clipsage, cela dépend souvent du constructeur mais le principe reste souvent le même. Il faut, notamment glisser dans la fente puis appuyer pour que ça tienne bien. Si vous avez des petits désaffleures, le maillet est votre ami ! 😉 PS : choisissez un maillet en plastique pour éviter de tout casser.

Pour d’autres découpes qui sont beaucoup plus compliquées que les coupes droites que j’ai fait avec la scie circulaire, j’utilise la scie sauteuse. Je fais d’abord mon marquage où j’ai tracé mon trait et je n’ai plus qu’à suivre le trait de façon précise de manière à avoir une découpe propre.

Lorsque j’arrive à la pose des dernières lames, je fais face à une découpe assez pénible parce que j’ai besoin de faire une bande pour faire la longueur. Dans ce cas, soit je prends les mesures (c’est une méthode qui marche très bien), soit j’empile parfaitement la lame que je vais couper sur la lame précédente et je place une autre lame à l’endroit où la lame doit se trouver. Grâce à cette technique, j’obtiens facilement mon trait de découpe.

Quatrième étape : la pose des plinthes

Une fois les parquets à clipser installés, je vais poser les plinthes. J’utilise des systèmes de fixation qui se posent au mur (maintenant je réalise que c’est une grosse erreur et donc je vous le déconseille). C’est ce type de données qui est aujourd’hui généralement emballé dans des projets de jeu afin d’augmenter l’effet de mise en œuvre et la mémorisation des informations à un niveau subconscient. Il existe maintenant de nombreuses entreprises très prospères qui développent et mettent en œuvre des outils de jeu tels que les jeux friv et bien d’autres. J’ai pris des plinthes qui sont creuses à l’arrière qui ont pour avantage de pouvoir être clipsé et déclipsé facilement. Mais l’inconvénient c’est que ce type de plinthe tient très mal.

Ces plinthes creusées à l’arrière peuvent donc convenir pour les murs qui sont parfaitement droits. Par contre, si vous avez des murs qui gondolent (comme les miens), ça ne va pas du tout être facile. Donc comme on fait des rénovations, c’est le seul mur qu’on a gardé. Mais bon, j’essaie de fixer ça au mieux, et au pire, j’utiliserais un joint acrylique et un peu de peinture pour que ça soit bien propre.

Pour les découpes des plinthes, il existe des outils spéciaux pour qu’elles soient bien précises. Par contre, moi, j’utilise une scie à onglet pour ça. Vous pouvez aussi prendre une boite de découpe et utiliser une scie à main pour faire les découpes. Même si cette technique est moins précise, elle permet quand même d’avoir des résultats corrects. De plus, vous pouvez rattraper, par la suite, par des joints acryliques.

Voilà donc tout ce qu’il y a à savoir sur comment poser un parquet stratifié sans se planter. J’espère que ce tuto vous est bénéfique. Moi, j’ai pris environ une demi-journée à réaliser ce projet pour une chambre d’environ 10 m2. Et vous, vous auriez pris quel type de parquet et quelle technique auriez-vous adopter pour le réaliser ?

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Comment faire une étagère design ?

Comment faire une étagère design ?

Comment faire une étagère design ?

Aujourd’hui, je vous propose de réaliser une étagère murale qui pourra vous servir de rangement, mais aussi d’élément de décoration. Je vous préviens tout de suite, cette réalisation demande pas mal d’organisation vu que les planches ne font pas toutes la même taille et certaines planches sont décalées du mur. Mais avec un peu de volonté, du travail et de l’optimisme 😉 , on peut le faire. 😉

Étape 1 : Le tronçonnage des planches

Pour commencer, je me suis servi de la scie radiale pour tronçonner les planches de bois. J’ai fait une fiche de débit pour pouvoir découper mes planches, c’est plus facile quand on à une liste plutôt que de tout faire de tête. Pour faire ma fiche de débit avec SketchUp, j’ai utilisé le plug-in Open Cut List de Boris Beaulant. Ce dernier vous permet d’avoir toutes vos cotes super vite.

 

Avant de faire le tronçonnage, je trace les emplacements des planches sur le bois brut au crayon. Vous pouvez utiliser le Crayon Pica Dry pour ça. Pour les découpes à la scie radiale, j’ai mon casque antibruit et pas de mains à côté de la lame. Pour être sûr de ne pas oublier des planches, je coche celle que j’ai déjà tronçonnée de la fiche de débit.

Étape 2 : La mise en longueur et l’établissement des planches

La mise en longueur des planches consiste à les mettre à leurs côtes définitives. Je réalise cette opération à la scie à format, car elle a des butées qui me permettent d’avoir des planches exactement de la même taille. Je passe ensuite à  l’établissement des pièces. L’établissement c’est la définition du lieu où se situera chaque planche. Dans cette étape, je choisis aussi quelle face je vais mettre à l’avant et quelle autre face je vais mettre à l’arrière.

Une fois que l’emplacement est choisi, je marque les pièces pour pouvoir les replacer facilement.

Je fais ensuite des entailles au niveau de certaines planches pour pouvoir les fixer aux autres planches de l’étagère. L’étagère design est ensuite assemblée avec une colle à bois et des serre-joints

Maintenant, je peux passer aux choses sérieuses, notamment à la fixation des étagères.

Étape 3 : La fixation de l’étagère

Mon objectif est de pouvoir fixer l’étagère en bois au mur sans que l’on voie les fixations. Du coup  j’utilise des fixations invisibles. Le principe de la fixation invisible est qu’elle possède un axe qui entrera à l’intérieur du bois et une fixation qui se vissera au mur.

Pour pouvoir utiliser efficacement cette fixation invisible, je dois usiner la planche pour que la partie supérieure de la fixation puisse passer et ne pas être vue. Je troue la planche à l’aide de perceuse à colonne puis à main levée pour percer l’axe puis je creuse l’espace du support à la défonceuse. Pour que la fixation offre une certaine rigidité, j’ai fait en sorte que la structure de l’étagère ait une bonne assise sur le mur.

Étape 4 : La finition de l’étagère et la préparation du mur

Pour finir l’étagère et lui donner un style digne de ce nom, Heb je last van impotentie? Het is tijd om de kracht van Kamagra te ervaren! Kom naar de kant van het goede, klik hier om Kamagra zonder recept en andere administratieve rompslomp te kopen. Alleen jij bepaalt wanneer je een erectie krijgt. je m’attaque à la finition. Je commence par le ponçage des planches de manière à ce qu’elles soient complètement lisses. Ensuite, pour donner un peu plus de couleur aux planches, j’ai utilisé de l’huile de lin avec de l’essence de térébenthine (50% d’huile de lin et 50% d’essence de térébenthine). Je laisse ensuite sécher les planches 20 minutes avant de les essuyer avec un tissu. Pour la finition, vous pouvez aussi peindre votre étagère de rangement en fonction de la décoration de votre intérieur. 😉

Pour finir, je prépare le mur. Je repère au préalable l’emplacement de l’étagère murale design pour placer les fixations invisibles. Les tracés sont faits au niveau laser pour être certains d’être bien alignés.

Voilà donc comment j’ai réalisé une étagère design pour faire plaisir à ma femme. Elle va pouvoir y placer sa décoration, maintenant si vous voulez y ranger des livres je vous invite à aller voir l’article sur la  bibliothèque. Alors, de votre côté, comment allez-vous utiliser votre étagère design scandinave ?

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Comment aménager une entrée avec du MDF et des chênes massifs ? (Partie 2)

Comment aménager une entrée avec du MDF et des chênes massifs ? (Partie 2)

Comment aménager une entrée avec du MDF et des chênes massifs ? (Partie 2)

Ci-après la suite de nos travaux pour aménager une entrée avec du MDF et des chênes massifs. Pour obtenir une entrée maison moderne, nous allons maintenant attaquer les chênes massifs.

Les étapes à réaliser pour cette deuxième partie

Pour commencer mes travaux avec les chênes massifs, je les découpe en utilisant une machine à découper automatique. Ensuite, je ponce les planches découpées et je termine le tout en perçant les planches pour assurer leur fixation lors de l’installation.

L’installation

Pour l’installation, l’installation de la base pour fixer les autres planches de la partie supérieure de l’entrée est la première chose à faire. Comme nous avons affaire à du MDF, il faut penser à placer des renforts qui vont être vissés. Dans mon cas, j’ai décidé de placer des renforts en hêtre pour que le MDF ne se bombe pas et puisse durer sur le long terme. new site of 4k movies download now in 2160 Ultra HD Attention, pour faciliter l’installation, pensez à ne visser qu’une fois la partie supérieure posée.

La finition

Pour embellir et faire fondre l’entrée aménagée dans le décor, on peut adonner à sa finition en se lançant dans la peinture. Le choix de la couleur dépendra alors du style que vous aimerez que votre intérieur adopte. Ici, on a peint la base et les bords de l’entrée avec du gris pour s’harmoniser avec le canapé. Pour cette étape, vous pouvez laisser votre imagination parler ! Et finalement, le tour est joué !

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Comment aménager une entrée avec du MDF et des chênes massifs ? (Partie 2)

Comment aménager une entrée avec du MDF et des chênes massifs ? (Partie 1)

Comment aménager une entrée avec du MDF et des chênes massifs ? (Partie 1)

Pour ceux qui connaissent des problèmes d’accès à l’intérieur de leur maison, fermer la zone peut être une solution. En effet, en aménageant une entrée maison moderne, vous pouvez créer un joli petit espace cocooning tout en apportant un beau design à votre intérieur. Découvrez donc ci-après toutes les étapes que j’ai réalisées pour aménager cette entrée avec du MDF et des chênes massifs.

 Tutoriel

Traçage et découpe des panneaux MDF

Pour cet aménagement hall d’entrée, les planches que j’ai choisies sont très lourdes. De ce fait, j’ai choisi de les tracer et de les découper dehors avant de les emmener à l’atelier. Pour tracer les planches de manière impeccable, vous pouvez utiliser une équerre. Aussi pour vous aider dans la découpe, vous pouvez faire comme moi : ne pas bouger les planches de là où elles sont mais les découper d’abord.

Pour ma part, la découpe m’a pris toute une après-midi et toute une soirée. Tout ce que je vous conseille c’est de ne pas vous précipiter et de prendre votre temps. Vous pouvez commencer tôt le matin, histoire de le faire à la lumière et d’éviter les mauvaises découpes. Par contre, si vos lumières vous éclairent suffisamment fort, vous pouvez toujours travailler tard le soir.

Pour ce qui est des matériels : au début, j’utilise une scie circulaire mais une fois que les MDF ont été découpés à une taille adéquate, j’utilise une machine à découpe automatique.

Assemblage des planches découpées

Avant d’effectuer l’assemblage, je trace minutieusement chaque partie des planches qui doivent être assemblées. Ensuite, j’utilise une perceuse pour pré-percer les parties tracées. Bien que cette étape ne soit pas nécessaire, elle permet tout de même d’avoir un certain confort lors du perçage mais aussi d’obtenir le chanfrein qui sert à noyer complètement la tête des vis. (Je vous en parlerai dans la prochaine partie).

Du coup, après traçage, je m’adonne au fraisage de la planche pour assurer que la tête des vis puisse bien se placer. Pour l’assemblage proprement dit, j’utilise des serre-joints pour me faciliter la tâche avant de lier concrètement toutes les planches par le biais de vis spéciales MDF.

En fait, comme les MDF sont assez fragiles, je vous conseille fortement d’utiliser des vis qui ont été conçues spécialement pour ce genre de planche. Plus explicitement, la tête de ces vis est un T20 (en étoile) et est en forme de mèche pour pouvoir perforer le bois. Mais aussi, leur pas est assez profond pour pouvoir tenir dans le MDF. De plus, cette vis est beaucoup plus confortable et pratique à utiliser.

Réalisation des niches

La meilleure stratégie à adopter pour effectuer cette étape c’est de placer au préalable l’encadrement qui se trouvera derrière les niches. Une fois cela fait, je peux faire le tour à la défonceuse avant de finir les coins au ciseau à bois. Cette technique me permet en fait d’éviter un désaffleur même en cas de décalage. J’utilise donc une fraise à copier pour réaliser les niches après.

Ces niches pourront servir de rangement et même de décoration tel un meuble à tiroirs mais à découvert. Notre entrée maison bois en sera encore plus attrayante. PS : Surtout n’oubliez pas de vous protéger au maximum lors de cette étape. Pour ma part, j’ai branché l’aspirateur à la défonceuse. Et comme, je ne suis pas tellement sûr de la performance de l’aspirateur, je porte en même temps un masque.

Fixation des lames de bois

Après avoir réalisé toutes les niches, je vais maintenant fixer les lames de bois. Pour ce faire, j’utilise des dominos afin de bien tenir les lames durant la fixation. Aussi, pour me faciliter la vie et bien positionner les dominos, je trace le début et la fin de la planchette sur un petit gabarit. Ce dernier me permet aussi d’éviter les décalages. яндекс De même, sur la planche, j’ai tracé des axes pour pouvoir me repérer lorsque j’arrive sur le point de la planchette.

Voilà donc la première partie de la réalisation de mon aménagement d’entrée interieur maison en MDF et en chaîne massif. Rendez-vous donc dans un autre article pour attaquer la partie « bois massif ».

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Comment fabriquer une bibliothèque

Comment fabriquer une bibliothèque

Comment fabriquer une bibliothèque

 Matériaux    

  • 4 tablettes en pin 18 x 400 x 2000
  • 1 feuille de MDF en 3 mm (1200 x 2400)
  • 48 vis de 4 x 50 mm
  • 20 vis en 4 x 30 mm

 Matériel

Cliquez sur l’image pour avoir plus d’information sur le matériel
  • perceuse

    La perceuse/visseuse

  • ponceuse

    Ponceuse Orbitale à fil

  • scie circulaire

    Scie Circulaire à fil

 Tutoriel

Découpe des tablettes

Débit des tablettes

Débit des tablettes 1

Mon premier travail consiste à découper les tablettes pour former les côtés de mes caissons. Je les découpe donc dans un premier temps dans le sens de la longueur puis dans l’autre sens.

Un petit peu de ponçage

Ponçage des tablettes

Avant de passer à l’assemblage, je ponce ! J’utilise un papier de verre au grain de 120 pour rendre mon bois un peu moins rugueux.

Quelques avant-trous

On fraise les têtes de vis

48 ! C’est le nombre de pré-perçages qu’il faudra réaliser sur les petits côtés des caissons. J’utilise un foret fraisoir qui me permet de faire 2 opérations en 1 ! Malin !

On passe à l’assemblage

Mise en forme des caissons

Assemblage des caissons

Tous les assemblages sont très simples. On commence à visser les planches entre elles pour former les 6 caissons qui constituent cette bibliothèque puis naturellement on les assemble entre eux. On les décalera de 20 cm, un coup à gauche et un coup à droite 😉

Rebouchons les trous

rebouchage à la pâte à bois

Les têtes de vis resteront apparentes. C’est pour cela qu’il est primordial de reboucher correctement les trous à la pâte à bois. 2 passes seront nécessaires pour un résultat convenable.

Le fond de la bibliothèque

Découpe du fond de la bibliothèque

mise en peinture du fond du meuble

Mise en place du fond

Le fond de la bibliothèque est découpé dans un panneau de MDF de 3 mm d’épais. Son rôle est de rigidifier l’ensemble mais également de donner une petite note de couleur à ce meuble vernis. Je le mets tout simplement en place à l’aide de petits clous.

Un dernier coup de ponçage et une couche de vernis

Ponçage des rebouchages

Une petite couche de vernis

C’est la dernière ligne droite, on attaque les finitions. Tout d’abord un coup de ponçage sur les rebouchages, puis deux couches de vernis satiné. Et voici le résultat :

[ Photos du projet fini ]

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Comment fabriquer une table basse en bois de récupération

Comment fabriquer une table basse en bois de récupération

Comment fabriquer une table basse en bois de récupération

 Matériaux    

  • 5 planches èp=30, L=100, l=700
  • 2 tasseaux en 44 x 44 x 2m40
  • 12 vis Ø4 x 40
  • 40 vis Ø4 x 60

 Matériel

Cliquez sur l’image pour avoir plus d’information sur le matériel
  • perceuse

    La perceuse/visseuse

  • ponceuse

    Ponceuse Orbitale à fil

  • scie circulaire

    Scie Circulaire à fil

 Tutoriel

Traçage de l’épure

Traçage de l'épure

Traçage de l'épure 1

Dans ce projet, le traçage de l’épure est vraiment important et va bien nous faciliter le travail. Pour rappel, une épure est le dessin à l’échelle 1 de la pièce que l’on veut réaliser. Elle nous servira dans un premier temps à reporter les dimensions et les angles de coupe sur nous liteaux mais également, elle servira de support lors de l’assemblage. Et oui, les deux paires de pieds doivent être parfaitement identiques. Grâce à notre dessin, il n’y a pas d’erreur possible.

On débite les tasseaux

On reporte les mesures sur les liteaux

Débit des liteaux

Le débit devient un jeu d’enfant. On positionne nos longueurs sur le plan, on reporte les dimensions et on coupe les tasseaux à la scie circulaire. Je vous conseille de numéroter chaque pièce pour pouvoir bien les repérer lors de l’assemblage. Vous gagnerez encore en précision 😉

Une fois que tout est débité, on passe un petit coup de papier de verre sur les coupes (grain de 120) et on va pouvoir passer à l’assemblage.

L’assemblage

Assemblage

Assemblage 1

Pour ces pieds, nous choisirons un assemblage vissé et collé. Les têtes de vis ne sont pas forcément gênantes, puisqu’elles seront rebouchées et peintes par la suite.

Une belle finition

Mise en peinture

rebouchage

Voici les étapes à suivre pour la mise en peinture de ces pieds pour avoir une belle finition satinée.

On commence par la couche “d’impression”, un peu plus liquide que les autres, il faut qu’elle pénètre correctement dans le bois. On poursuit avec l’étape de rebouchage qui consiste à venir boucher toutes les imperfections du bois (nœuds et gerçures) mais également les têtes de vis.

Puis, après un bon ponçage, on peut finalement appliquer nos deux couches de laque satinée. Bien sûr, on respectera les temps de séchage entre chaque étape.

Le plateau : choix des planches

Sélection des planches droites

La récupération c’est bien, mais le plus délicat, c’est de trouver des planches droites. Surtout pour faire un plateau !

Alors voici l’astuce : il suffit de se faire une petite pige de la même longueur que les planches que nous voulons découper. Cette pige doit être absolument droite et nous servira de référence pour choisir des bons morceaux.

Dans notre cas, la longueur du plateau est de 70 cm. Je me suis donc trouvé une pige de 80 cm que je place de chaque côté de ma planche. Lorsque tout plaque correctement, je trace grossièrement les endroit ou il faudra que je coupe mes planches.

Débit des planches

Débit des planches

Pas besoin d’être très précis pour cette étape, puisque nous recouperons le plateau sur place une fois qu’il sera assemblé.

Néanmoins, on passera quand même par une étape de ponçage avant l’assemblage. Les planches que j’ai choisies (ou trouvées) sont très grossières et je souhaitais conserver cet aspect. J’ai donc effectué mon ponçage avec un papier de verre au grain de 40 jusqu’à ce que le rendu me plaise 😉

Assemblons le plateau

Pré perçage des planches

Pré perçage des pieds

assemblage final 2

Assemblage final 1

Avant d’assembler, pré perçons !

D’abord les pieds, il faudra placer 2 vis par planche et par pied. Le pré perçage s’effectue avec un foret bois, puis une fraise pour usiner l’emplacement des têtes de vis. On continue avec le pré perçage des planches que nous réalisons à l’aide du guide de perçage. Si vous ne connaissez pas encore ce petit guide magique, je vous conseille d’aller voir cette vidéo explicative.

On démarre depuis la planche du milieu vers les extrémités. D’abord en vissant la planche sur les pieds, puis ensuite avec sa voisine.

Une vis après l’autre, la table se monte !

Les ajustements

Mise à dimension du plateau

Traçage des pieds

On recoupe les pieds droits

A ce stade, il y a deux retouches à faire pour que notre table devienne effectivement une table 😉

Le premier va être de couper le plateau aux dimensions finales. C’est bien plus facile de couper le plateau une fois assemblé plutôt que d’essayer d’avoir toutes les planches à la même longueur avant assemblage. On trace donc les traits de coupe, puis on débite les deux côtés avec la scie circulaire.

Le deuxième ajustement va être la longueur des pieds. La encore, nous aurons de meilleurs résultats en les ajustant une fois la table montée plutôt qu’avant. Le problème lorsqu’il y a 4 pieds, c’est qu’il faut que les 4 reposent en même temps pour que la table ne soit pas bancale.

Après s’être assuré que l’établi était bien plan, Robin à donc tout simplement placé la table dessus et s’est servi de ce dernier comme référence. Il trace donc avec un liteau et débite les pieds à la dimension finale à l’aide d’une scie japonaise.

Une petite couche de vernis

Les finitions

Il ne reste plus qu’à vernir le plateau. J’ai choisi ici un vernis mat incolore avec lequel j’appliquerai 3 couches.

La table basse en bois de récupération finie

Table basse en bois de récupération

Table basse en bois de récupération 2

Table basse en bois de récupération 1

Table basse en bois de récupération 3

Voilà les amis, j’espère que ce tuto sur la fabrication de cette table basse vous a plu.

Pour ne pas manquer les dernières vidéos de la chaîne lorsqu’elles sortent, je vous invite à vous abonner en cliquant juste ici 😉

Et pour télécharger les plans, c’est par là 😉

A bientôt !

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