Comment aménager une entrée avec du MDF et des chênes massifs ? (Partie 1)

Comment aménager une entrée avec du MDF et des chênes massifs ? (Partie 1)

Comment aménager une entrée avec du MDF et des chênes massifs ? (Partie 1)

Pour ceux qui connaissent des problèmes d’accès à l’intérieur de leur maison, fermer la zone peut être une solution. En effet, en aménageant une entrée maison moderne, vous pouvez créer un joli petit espace cocooning tout en apportant un beau design à votre intérieur. Découvrez donc ci-après toutes les étapes que j’ai réalisées pour aménager cette entrée avec du MDF et des chênes massifs.

 Tutoriel

Traçage et découpe des panneaux MDF

Pour cet aménagement hall d’entrée, les planches que j’ai choisies sont très lourdes. De ce fait, j’ai choisi de les tracer et de les découper dehors avant de les emmener à l’atelier. Pour tracer les planches de manière impeccable, vous pouvez utiliser une équerre. Aussi pour vous aider dans la découpe, vous pouvez faire comme moi : ne pas bouger les planches de là où elles sont mais les découper d’abord.

Pour ma part, la découpe m’a pris toute une après-midi et toute une soirée. Tout ce que je vous conseille c’est de ne pas vous précipiter et de prendre votre temps. Vous pouvez commencer tôt le matin, histoire de le faire à la lumière et d’éviter les mauvaises découpes. Par contre, si vos lumières vous éclairent suffisamment fort, vous pouvez toujours travailler tard le soir.

Pour ce qui est des matériels : au début, j’utilise une scie circulaire mais une fois que les MDF ont été découpés à une taille adéquate, j’utilise une machine à découpe automatique.

Assemblage des planches découpées

Avant d’effectuer l’assemblage, je trace minutieusement chaque partie des planches qui doivent être assemblées. Ensuite, j’utilise une perceuse pour pré-percer les parties tracées. Bien que cette étape ne soit pas nécessaire, elle permet tout de même d’avoir un certain confort lors du perçage mais aussi d’obtenir le chanfrein qui sert à noyer complètement la tête des vis. (Je vous en parlerai dans la prochaine partie).

Du coup, après traçage, je m’adonne au fraisage de la planche pour assurer que la tête des vis puisse bien se placer. Pour l’assemblage proprement dit, j’utilise des serre-joints pour me faciliter la tâche avant de lier concrètement toutes les planches par le biais de vis spéciales MDF.

En fait, comme les MDF sont assez fragiles, je vous conseille fortement d’utiliser des vis qui ont été conçues spécialement pour ce genre de planche. Plus explicitement, la tête de ces vis est un T20 (en étoile) et est en forme de mèche pour pouvoir perforer le bois. Mais aussi, leur pas est assez profond pour pouvoir tenir dans le MDF. De plus, cette vis est beaucoup plus confortable et pratique à utiliser.

Réalisation des niches

La meilleure stratégie à adopter pour effectuer cette étape c’est de placer au préalable l’encadrement qui se trouvera derrière les niches. Une fois cela fait, je peux faire le tour à la défonceuse avant de finir les coins au ciseau à bois. Cette technique me permet en fait d’éviter un désaffleur même en cas de décalage. J’utilise donc une fraise à copier pour réaliser les niches après.

Ces niches pourront servir de rangement et même de décoration tel un meuble à tiroirs mais à découvert. Notre entrée maison bois en sera encore plus attrayante. PS : Surtout n’oubliez pas de vous protéger au maximum lors de cette étape. Pour ma part, j’ai branché l’aspirateur à la défonceuse. Et comme, je ne suis pas tellement sûr de la performance de l’aspirateur, je porte en même temps un masque.

Fixation des lames de bois

Après avoir réalisé toutes les niches, je vais maintenant fixer les lames de bois. Pour ce faire, j’utilise des dominos afin de bien tenir les lames durant la fixation. Aussi, pour me faciliter la vie et bien positionner les dominos, je trace le début et la fin de la planchette sur un petit gabarit. Ce dernier me permet aussi d’éviter les décalages. яндекс De même, sur la planche, j’ai tracé des axes pour pouvoir me repérer lorsque j’arrive sur le point de la planchette.

Voilà donc la première partie de la réalisation de mon aménagement d’entrée interieur maison en MDF et en chaîne massif. Rendez-vous donc dans un autre article pour attaquer la partie « bois massif ».

[ Photos du projet fini ]

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Comment fabriquer une bibliothèque

Comment fabriquer une bibliothèque

Comment fabriquer une bibliothèque

 Matériaux    

  • 4 tablettes en pin 18 x 400 x 2000
  • 1 feuille de MDF en 3 mm (1200 x 2400)
  • 48 vis de 4 x 50 mm
  • 20 vis en 4 x 30 mm

 Matériel

Cliquez sur l’image pour avoir plus d’information sur le matériel
  • perceuse

    La perceuse/visseuse

  • ponceuse

    Ponceuse Orbitale à fil

  • scie circulaire

    Scie Circulaire à fil

 Tutoriel

Découpe des tablettes

Débit des tablettes

Débit des tablettes 1

Mon premier travail consiste à découper les tablettes pour former les côtés de mes caissons. Je les découpe donc dans un premier temps dans le sens de la longueur puis dans l’autre sens.

Un petit peu de ponçage

Ponçage des tablettes

Avant de passer à l’assemblage, je ponce ! J’utilise un papier de verre au grain de 120 pour rendre mon bois un peu moins rugueux.

Quelques avant-trous

On fraise les têtes de vis

48 ! C’est le nombre de pré-perçages qu’il faudra réaliser sur les petits côtés des caissons. J’utilise un foret fraisoir qui me permet de faire 2 opérations en 1 ! Malin !

On passe à l’assemblage

Mise en forme des caissons

Assemblage des caissons

Tous les assemblages sont très simples. On commence à visser les planches entre elles pour former les 6 caissons qui constituent cette bibliothèque puis naturellement on les assemble entre eux. On les décalera de 20 cm, un coup à gauche et un coup à droite 😉

Rebouchons les trous

rebouchage à la pâte à bois

Les têtes de vis resteront apparentes. C’est pour cela qu’il est primordial de reboucher correctement les trous à la pâte à bois. 2 passes seront nécessaires pour un résultat convenable.

Le fond de la bibliothèque

Découpe du fond de la bibliothèque

mise en peinture du fond du meuble

Mise en place du fond

Le fond de la bibliothèque est découpé dans un panneau de MDF de 3 mm d’épais. Son rôle est de rigidifier l’ensemble mais également de donner une petite note de couleur à ce meuble vernis. Je le mets tout simplement en place à l’aide de petits clous.

Un dernier coup de ponçage et une couche de vernis

Ponçage des rebouchages

Une petite couche de vernis

C’est la dernière ligne droite, on attaque les finitions. Tout d’abord un coup de ponçage sur les rebouchages, puis deux couches de vernis satiné. Et voici le résultat :

[ Photos du projet fini ]

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Quel serre-joint utiliser ?

Quel serre-joint utiliser ?

Quel serre-joint utiliser ?

Les serre-joints on n’en a jamais assez !

C’est un fait, si on dispose de 5 serre-joints, on va en avoir besoin de 6 ! Ce phénomène touche tous les bricoleurs et personne n’a encore trouvé une solution pour remédier à ce problème 😉
Dans cet article, je vous propose de vous présenter tous les différents modèles qui s’offrent à nous. Vous pourrez de cette manière faire vos choix plus sereinement en fonction du bricoleur ou de la bricoleuse que vous êtes. Commençons tout de suite avec les serre-joints à gâchette.

Les serre-joints à gâchette

serre joint a gachette

Ce sont certainement les plus polyvalents et les plus faciles à mettre en place. On peut les installer rapidement d’une seule main. Ils offrent une force de serrage très correcte qui n’égale pas celle des serre-joints à visser, mais qui sera largement suffisante pour bloquer des pièces par exemple avant un vissage.
On évitera de choisir des modèles bas de gamme au risque d’avoir du matériel de faible qualité qui se déformera à la moindre pression.
On les utilisera pour tous les travaux courants de bricolage à l’exception des collages pour lesquels, il sera préférable de choisir des serre-joints à visser.
Certains modèles sont également réversibles. En effet, il est possible de retourner la partie fixe du serre-joint et ainsi disposer d’un outil qui ne va pas comprimer mais écarter deux pièces l’une de l’autre comme sur l’image si dessous.
On peut s’imaginer l’utilité d’un tel outil lorsque l’on doit séparer un assemblage par exemple ou bien soulever une armoire ou un objet un peu trop lourd.

serre joint a gachette réversible

 

Les serre-joints à visser

Il en existe de deux sortes : « les standards » et les « à pompe »

Serre joit a visser vs a pompe

Leur différence se situe au niveau de la tête de serrage. Si on regarde le serre-joint à pompe, on remarque que la vis de serrage rentre dans le corps du serre-joint et il en ressort un cylindre. La transition mécanique se fait à l’intérieur du corps et est faite d’une manière à limiter au maximum les frottements. Qui dit moins de frottements, dit automatiquement plus de force de serrage. Ils sont également plus massifs et robustes.
Leurs poignées sont bien souvent différentes. On retrouvera généralement une poignée cylindrique sur les serre-joints standards et une barre perpendiculaire sur les serre-joints à pompe qui autorise plus de force de serrage.
Ces serre-joints permettent un serrage plus conséquent que les serre-joints à gâchette et nous les utiliseront pour les usages courants mais surtout pour les collages qui nécessitent une bonne pression pour être de bonne qualité.

Autre type de serre joint standard :

serre joint en c

En terme d’efficacité, ce sont exactement les mêmes que les serre-joints standards sauf qu’ils seront un peu moins pratiques…
D’une part ils sont très limités en largeur et en hauteur et puis ils sont assez longs à mettre en place. En effet, ils ne disposent pas de partie mobile alors toute la course de serrage doit se faire en vissant !

Les serre-joints dormants

serre joint dormant

Là, on commence à rentrer dans la catégorie poids lourd ! Ces serre-joints ont la particularité de pouvoir tenir droits. Ils sont en général très longs (+ de 80cm) et sont destinés à faire des collages sur des grandes pièces de bois comme pour l’assemblage de planches pour un plateau par exemple.
On les dispose en alternant un sur le dessus et un sur le dessous pour éviter que le plateau ne bombe.
Ce sont bien sûr des outils assez coûteux qui équipent généralement les ateliers des menuisiers professionnels. Néanmoins, il existe des alternatives pour que le bricoleur amateur puisse s’équiper sans dépenser une fortune.

serre joint dormant en kit

Ces modèles sont en deux parties : une fixe et une mobile et on peut les installer sur n’importe quel support. Attention tout de même aux coulures de colle si vous les mettez sur une simple planche. Il faudra la protéger si vous ne voulez pas avoir le tout collé ensemble 😉

En résumé

Nous avons à notre disposition 3 types de serre-joints : les serre joints à gâchette, à visser et dormants.
Chez VisserMalin, vous nous voyez souvent utiliser ceux à gâchette et la raison est simple, la majorité de nos assemblages sont vissés et nous les utilisons finalement comme troisième main juste pour immobiliser nos pièces avant le vissage. Pour ma part j’en dispose de trois de 15 cm qui me suivent absolument partout.
Si par contre vous êtes le genre de bricoleur à coller tout ce qui bouge (oui ça existe ;)) alors il faudra inévitablement vous équiper de serre-joints à visser. Les collages nécessitent une bonne pression et donc un grand nombre de points de serrage. On a vite fait avec ce type d’assemblage de mettre une dizaine de serre-joints sur une petite pièce de bois. Il vous faudra donc du stock !
Et puis pour les « grands » bricoleurs qui aiment voir les choses en grand, équipez-vous de serre-joints dormants. Vous gagnerez en efficacité et en temps de travail 😉

Voilà, j’espère que cet article vous guidera dans vos futurs achats lorsque vous choisirez vos serre-joints.
Je vous invite à nous suivre dans nos vidéos sur Youtube dans lesquelles vous nous verrez inévitablement les utiliser.

Denis 😉

 

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Comment fabriquer un bureau

Comment fabriquer un bureau

Comment fabriquer un bureau

 Matériaux    

    • 1 Planche de contreplaqué 13mm, 60cm x 240cm
    • 4 Pieds IKEA
    • Vernis et peinture (au choix)

     Matériel

    Cliquez sur l’image pour avoir plus d’information sur le matériel

     Tutoriel

    Découpe des planches

    Je commence par découper toutes les planches à la bonne longueur

    Réalisation des rainures

    On règle notre scie circulaire à une profondeur de 5mm pour réaliser les rainures.

    On nettoie la rainure avec un ciseau à bois

    Collage du bureau

    On étale de la colle dans les rainures

    On place les planches de refends

    On pose la plaque supérieure

    ET on fixe et prenant soin de bien vérifier que :

    1. Les refends soient bien alignés au bord des plateaux
    2. Que les plateaux soient bien parallèles

    Perçage pour Passage Câbles

    J’ai décidé de percer un trou de 45mm pour passer les câbles des différents appareils (ordinateurs, chargeurs, etc…)

    Vernissage du bureau

    J’ai choisi ici un Vernis le plus transparent possible pour garder la beauté naturelle des planches.

    Fabrication du tiroir

    1. On perce les deux façades
    2. On colle les côtés
    3. On colle les façades
    4. On serre le tout avec des grands serre-joints. (Possible aussi de fixer le tout avec des petits clous)
    5. Un coup de ponçage
    6. Et un coup de peinture 🙂

    Assemblage des pieds

    Il nous reste plus qu’a assembler les pieds ikéa sur le bureau

    [ Photos du projet fini ]

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    Comment choisir et utiliser un niveau à bulle ?

    Comment choisir et utiliser un niveau à bulle ?

    Comment choisir et utiliser un niveau à bulle ?

    « Heuu… c’est sympa, mais c’est pas un peu de travers ? »

    Je vais le nier pendant quelques minutes pour ne pas froisser mon ego… mais oui effectivement mon étagère n’est pas du tout de niveau !

    « Pourtant… J’ai mesuré depuis le sol »
    [Erreur]

    « J’ai un compas dans l’oeil »
    [on voit ça…]

    « J’ai fais un test avec bille »
    [elle n’est pas censée rouler ta bille… 🙂 ]

    Tout ça aurait pu être évité avec un simple niveau à bulle.

    Que se soit pour fixer une étagère, poser des cadres, installer un plan de travail, couler une dalle, tracer des emplacements sur un mur, le niveau est un essentiel de la boîte à outils du bricoleur(se) que vous êtes.

    Il permet de faire le niveau horizontal, vertical (appelé aussi l’aplomb) et parfois même à 45°.

    Si vous n’en possédez pas encore un alors… commençons par savoir lequel choisir.

    Quel niveau choisir ?

    Avant de courir vous en acheter un en grande surface de bricolage, passer 47 minutes devant le rayon et avoir une tête comme ça :

    Voyons ça ensemble 🙂

    Il en existe de différentes longueurs de 13 à 180 cm, il peut y avoir une à trois bulles, ils sont en plastique ou en acier. Certains sont même aimantés. The convenience and choice of companies selling ammunition online has to be good news for all shooters. There is no doubt that ease of shopping and the keen pricing offered, make such purchases very attractive indeed. The only real challenge with buying your bullets in this manner is finding a reliable, reputable source. We hope to help you with that by listing the 10 best place to buy ammo online We will also advise you on what to look out for and what to be aware of when purchasing. lease bear with us. We may well be stating the obvious, but feel it is important to reiterate the benefits of buying ammo online.

    Nous allons ici chercher le niveau le plus polyvalent, adapté aux multiples bricolages de la maison et non pour un usage professionnel intensif, sans pour autant tomber dans de la « pacotille ».

    Trapèze ou tubulaire (rectangulaire) ?

    Le trapèze est généralement constitué d’un corps massif en alliage aluminium, ce qui les rend très solides et pratiquement indéformables. Il est idéal pour les travaux de maçonnerie.

    Néanmoins ce n’est pas le plus polyvalent, car à l’instar du tubulaire, il n’est pas possible de le plaquer face contre un mur pour tracer un trait vertical.

    Nous optons donc pour le tubulaire.

    La taille ?

    Plus le niveau est court, moins nous sommes précis.

    Ce qui est tout à fait logique…

    [Attention nous ouvrons une parenthèse hautement scientifique] Lorsque nous voulons mesurer une tendance, quel qu’elle soit, plus notre échantillon de mesure est grand, plus notre tendance sera précise.
    [On referme la parenthèse]

    Ok mais on ne veut pas non plus se retrouver avec un niveau d’ 1m80 entre les mains Robin !?!?!

    C’est clair ! Donc à mon sens, le meilleur rapport de longueur devrait se situer entre 40 et 60cm. Avec une préférence pour la 40cm, facile à ranger, à transporter, et suffisamment précise pour l’ensemble des travaux de la maison.

    [ASTUCE] Vous voulez transformer votre niveau de 40cm en un niveau de 2m ou plus ? Il suffit de le poser sur une règle en aluminium [Droite] de la longueur souhaitée. 😉

    Combien de bulles ?

    Deux.

    Une horizontale et une verticale (parfois il y en a deux verticales).

    Une bulle ça ne vaut pas le coup, pourquoi se priver de la mesure de l’aplomb ? D’ailleurs, je ne sais même pas si ça existe encore des niveaux à une bulle.

    3 bulles pour la mesure à 45° demande un budget supplémentaire et c’est vraiment pour une utilisation spécifique. [Perso, jamais utilisé]

    Conclusion, 2 bulles 🙂

    Quelle marque ?

    Comme « dab » il y en a de toutes les marques et de tous les prix.

    J’ai personnellement une technique très simple lorsqu’il s’agit de choisir du petit matériel de ce type.

    Je prends une marque que je connais et avec laquelle je n’ai jamais eu de souci de fiabilité.
    Est-ce que c’est toujours le meilleur rapport qualité-prix ? Pas sûr. Par contre ce qui est certain, c’est que ça m’évite de passer 45 minutes à me torturer la tête pour savoir lequel choisir.

    C’est un principe que j’applique dans de nombreuses sphères de ma vie et qui m’apporte une tranquillité d’esprit et un temps précieux qui a bien plus de valeur que les 3 ou 4€ d’économie.

    Donc si vous me demandez quelle marque, je vous réponds Stanley. Et je ne suis en aucun cas sponsorisé pour l’écriture de cet article. C’est simplement en suivant ce principe.

    Donc voilà le niveau que je pourrais vous conseiller :

    Encore une fois, c’est en suivant les principes ci-dessus que j’arrive à cette conclusion. Est-ce qu’il y a mieux, c’est possible. N’hésitez pas à nous partager en commentaire lequel vous avez choisi >>

    Si vous avez déjà un niveau, mais vous n’êtes pas sûr qu’il soit encore de niveau, alors je vous invite à aller voir le dernier point de cet article.

    Mais avant ça, voyons comment utiliser un niveau.

    Comment mesurer un niveau horizontal en 3 étapes

    Pour ça, on va utiliser la bulle qui est dans le sens de la longueur du niveau.

    1- Bien vérifier qu’il n’y ait aucune saleté ou quoi que ce soit sous le niveau. [Oui, oui, ça arrive 🙂 ]

    2- On place notre niveau sur l’élément à niveler ou une extrémité sur le repère à reporter dans le cas d’un traçage.

    3- La bulle doit se situer parfaitement entre les deux marques.
    Si elle part à droite, nous sommes plus haut à droite. Il faut donc lever à gauche ou baisser à droite.


    Et vis versa pour l’autre sens.

    [PS: Si vous avez du mal avec la droite et la gauche vous pouvez toujours vous acheter une ceinture Dolce Gabbana 🙂 🙂 ]

    Comment mesurer un niveau vertical (l’aplomb) en 3 étapes

    Ici on utilisera la bulle qui se trouve dans la hauteur du niveau.

    1- Bien vérifier ici aussi qu’il n’y ait aucune saleté ou quoi que ce soit sous le niveau.

    2- On place notre niveau sur l’élément à contrôler ou son extrémité sur un repère dans le cas d’un traçage contre un mur par exemple.

    3- La bulle doit se situer parfaitement entre les deux marques. Pour cela vous devez décaler le côté opposé du niveau jusqu’à trouver la position parfaite.

    Astuce de ninja pour faire une pente de 1% avec un niveau

    Quand on fait une terrasse en béton extérieur par exemple, il est fortement conseillé de faire une pente de 1% pour l’écoulement de l’eau. Ça représente, 1cm par mètre linéaire.

    Mais comment faire.

    Voilà l’astuce. Il vous faut votre niveau, une règle de 2m et une petite cale de 2cm.

    Vous placez l’extrémité de votre règle sur le niveau haut, et l’autre extrémité sur la cale sur le niveau bas de la pente.

    Vous placez votre niveau sur la règle pour la mettre parfaitement de niveau.

    Vous pouvez maintenant prendre vos points de repère avec la pente à 1% 😉

    Cette technique est à adapter à n’importe quelle longueur, évidemment en fonction de votre projet et de votre règle 😉

    Astuce pour vérifier si son niveau est… toujours de niveau

    Vous possédez peut être déjà un niveau, mais il a de l’âge, il est tombé plusieurs fois, ou vous n’êtes pas certains que cette marque [inconnue au bataillon] soit vraiment précise.

    Alors voilà une astuce simple.

    Posez votre niveau sur une surface plane même si elle n’est pas totalement de niveau.

    Repérez bien à quel endroit vous avez posé votre niveau et de quelle côté la bulle se rapproche le plus.

    Maintenant, vous retournez le niveau de 180° et le placez exactement à la même place.

    Si la bulle prend la même position, c’est parfait, le niveau est bon. Par contre si la bulle part vers la marque opposée…

    Vous avez une bonne excuse pour expliquer pourquoi votre cadre n’est pas droit :D.

    Une histoire de bulles

    Il existe évidemment énormément de mises en pratique du niveau comme nous l’avions vu dans l’ article : Comment choisir et fixer ses étagères

    N’hésitez pas à nous partager en commentaire vos histoires de bulles…

    [Je ne parle pas de champagne ici 🙂 ]

    Robin

    Comment fabriquer une table basse en bois de récupération

    Comment fabriquer une table basse en bois de récupération

    Comment fabriquer une table basse en bois de récupération

     Matériaux    

    • 5 planches èp=30, L=100, l=700
    • 2 tasseaux en 44 x 44 x 2m40
    • 12 vis Ø4 x 40
    • 40 vis Ø4 x 60

     Matériel

    Cliquez sur l’image pour avoir plus d’information sur le matériel
    • perceuse

      La perceuse/visseuse

    • ponceuse

      Ponceuse Orbitale à fil

    • scie circulaire

      Scie Circulaire à fil

     Tutoriel

    Traçage de l’épure

    Traçage de l'épure

    Traçage de l'épure 1

    Dans ce projet, le traçage de l’épure est vraiment important et va bien nous faciliter le travail. Pour rappel, une épure est le dessin à l’échelle 1 de la pièce que l’on veut réaliser. Elle nous servira dans un premier temps à reporter les dimensions et les angles de coupe sur nous liteaux mais également, elle servira de support lors de l’assemblage. Et oui, les deux paires de pieds doivent être parfaitement identiques. Grâce à notre dessin, il n’y a pas d’erreur possible.

    On débite les tasseaux

    On reporte les mesures sur les liteaux

    Débit des liteaux

    Le débit devient un jeu d’enfant. On positionne nos longueurs sur le plan, on reporte les dimensions et on coupe les tasseaux à la scie circulaire. Je vous conseille de numéroter chaque pièce pour pouvoir bien les repérer lors de l’assemblage. Vous gagnerez encore en précision 😉

    Une fois que tout est débité, on passe un petit coup de papier de verre sur les coupes (grain de 120) et on va pouvoir passer à l’assemblage.

    L’assemblage

    Assemblage

    Assemblage 1

    Pour ces pieds, nous choisirons un assemblage vissé et collé. Les têtes de vis ne sont pas forcément gênantes, puisqu’elles seront rebouchées et peintes par la suite.

    Une belle finition

    Mise en peinture

    rebouchage

    Voici les étapes à suivre pour la mise en peinture de ces pieds pour avoir une belle finition satinée.

    On commence par la couche “d’impression”, un peu plus liquide que les autres, il faut qu’elle pénètre correctement dans le bois. On poursuit avec l’étape de rebouchage qui consiste à venir boucher toutes les imperfections du bois (nœuds et gerçures) mais également les têtes de vis.

    Puis, après un bon ponçage, on peut finalement appliquer nos deux couches de laque satinée. Bien sûr, on respectera les temps de séchage entre chaque étape.

    Le plateau : choix des planches

    Sélection des planches droites

    La récupération c’est bien, mais le plus délicat, c’est de trouver des planches droites. Surtout pour faire un plateau !

    Alors voici l’astuce : il suffit de se faire une petite pige de la même longueur que les planches que nous voulons découper. Cette pige doit être absolument droite et nous servira de référence pour choisir des bons morceaux.

    Dans notre cas, la longueur du plateau est de 70 cm. Je me suis donc trouvé une pige de 80 cm que je place de chaque côté de ma planche. Lorsque tout plaque correctement, je trace grossièrement les endroit ou il faudra que je coupe mes planches.

    Débit des planches

    Débit des planches

    Pas besoin d’être très précis pour cette étape, puisque nous recouperons le plateau sur place une fois qu’il sera assemblé.

    Néanmoins, on passera quand même par une étape de ponçage avant l’assemblage. Les planches que j’ai choisies (ou trouvées) sont très grossières et je souhaitais conserver cet aspect. J’ai donc effectué mon ponçage avec un papier de verre au grain de 40 jusqu’à ce que le rendu me plaise 😉

    Assemblons le plateau

    Pré perçage des planches

    Pré perçage des pieds

    assemblage final 2

    Assemblage final 1

    Avant d’assembler, pré perçons !

    D’abord les pieds, il faudra placer 2 vis par planche et par pied. Le pré perçage s’effectue avec un foret bois, puis une fraise pour usiner l’emplacement des têtes de vis. On continue avec le pré perçage des planches que nous réalisons à l’aide du guide de perçage. Si vous ne connaissez pas encore ce petit guide magique, je vous conseille d’aller voir cette vidéo explicative.

    On démarre depuis la planche du milieu vers les extrémités. D’abord en vissant la planche sur les pieds, puis ensuite avec sa voisine.

    Une vis après l’autre, la table se monte !

    Les ajustements

    Mise à dimension du plateau

    Traçage des pieds

    On recoupe les pieds droits

    A ce stade, il y a deux retouches à faire pour que notre table devienne effectivement une table 😉

    Le premier va être de couper le plateau aux dimensions finales. C’est bien plus facile de couper le plateau une fois assemblé plutôt que d’essayer d’avoir toutes les planches à la même longueur avant assemblage. On trace donc les traits de coupe, puis on débite les deux côtés avec la scie circulaire.

    Le deuxième ajustement va être la longueur des pieds. La encore, nous aurons de meilleurs résultats en les ajustant une fois la table montée plutôt qu’avant. Le problème lorsqu’il y a 4 pieds, c’est qu’il faut que les 4 reposent en même temps pour que la table ne soit pas bancale.

    Après s’être assuré que l’établi était bien plan, Robin à donc tout simplement placé la table dessus et s’est servi de ce dernier comme référence. Il trace donc avec un liteau et débite les pieds à la dimension finale à l’aide d’une scie japonaise.

    Une petite couche de vernis

    Les finitions

    Il ne reste plus qu’à vernir le plateau. J’ai choisi ici un vernis mat incolore avec lequel j’appliquerai 3 couches.

    La table basse en bois de récupération finie

    Table basse en bois de récupération

    Table basse en bois de récupération 2

    Table basse en bois de récupération 1

    Table basse en bois de récupération 3

    Voilà les amis, j’espère que ce tuto sur la fabrication de cette table basse vous a plu.

    Pour ne pas manquer les dernières vidéos de la chaîne lorsqu’elles sortent, je vous invite à vous abonner en cliquant juste ici 😉

    Et pour télécharger les plans, c’est par là 😉

    A bientôt !

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